.../...
Bien à regret, Frédéric
lâcha sa
main pour faire le tour de l'autre côté et
s'installer
au volant. Silence toujours,
attente suspendue qu'il
n'osa rompre. Puis, se tournant vers elle
en glissant lentement une main
dans la fente de
sa chemise, il saisit un sein incroyablement
tendre, qu'il libéra
de la bride de son soutien pour le garder
tout entier
dans sa paume. Frédéric sentit tout le
poids de
cette chair si tendre en la faisant rouler délicatement
et changer de forme
sous ses doigts. Il eut l'impression de tenir sa
vie en main,
ne soupçonnant pas encore que ses seins gonflaient
quand
il les touchait, ni que leur pointe battait au rythme de son
sang,
ni que son sexe se mettait à ruisseler de joie...
et
parlerait un jour si bruyamment. Ni rien de ce qui allait exister...
Il inclina son siège, et tout
en
l'embrassant la déshabilla, et lui de même. Elle
était pliée en deux, les pieds posés
sur le
tableau de bord, et lui insinué entre ses jambes,
penché
sur elle. Il ne sut pas comment son sexe se coula
dans
le sien en y
pénétrant aussi facilement que la murène
reptant
dans sa tanière à reculons ? comme si les
lèvres
visqueuses
de son sexe mollusque y aspiraient depuis toujours. Elle
s'est
alors mise en mouvement, non pas cadencé mais
élancé,
en soulevant les hanches comme un arc
bandé qui se libère
tout-à-coup avec la
première vague de jouissance,
suivie de
nouvelles vagues et,
de vague en vague comme la marée montante,
puis de cascade de
plaisir en écume de bonheur
jusqu'à ce que, tendue du
fourmillement de la sève
qui n'arrêtait pas de monter et
d'engorger la pointe de
son sexe,
se libère enfin sa
jouissance en trains d'éclaboussures
dont les ondes les
secouèrent jusqu'à l'arrivée
du grand calme
absolu, bercé par le rythme apaisant de leurs souffles.
Tout deux
baignaient dans une aura aux rayons de lune éclairant
son
sourire, et son sourire seul émergeait de la nuit.
.../...
Le deuxième jeudi arriva.Ils
allèrent
tout de suite garer la voiture à travers herbes et
buissons,
sous les frondaisons
d'un bosquet situé au sommet
d'une petite colline très
touffue, non loin d'une route
tranquille. Ce n'était plus
la nuit.
Il faisait clair et, en
la déshabillant, il l'engloba toute,
les yeux agrandis. Elle,
ferma les siens, plongeant,
s'immergeant peu à peu dans les
sensations attentives de
tous ses autres sens en éveil absolu. Ses
seins coulèrent
et
roulèrent délicatement sous
les doigts, avec leurs
aréoles larges, très larges, de
teinte rouge-rose
comme un sexe,
et qui gonflaient doucement et
sensiblement comme un sexe. Ensuite,
et pour la première fois, il
l'embrassa sur
ses vraies lèvres dont il fut surpris par le
goût;
« un petit goût de renfermé, lui
dira-t-elle
après en souriant,
car son sexe n'avait pas servi
depuis longtemps ! »
Frédéric était
perdu, éperdu d'admiration,
du nez et
des lèvres
cueillant toutes ses saveurs, découvrant
ses petites lèvres
fendues, ouvertes en quatre voiles comme
ailes de papillon. Les
premières, plus larges que les secondes,
débordaient des
grandes lèvres en dépassant
de son sexe. Pendant qu'il
parcourait l'itinéraire baveux
dans le creux de mousse de ses
poils clairs, il sentit comme
une bouche effleurant et
dénudant très doucement
le capuchon de son sexe en
érection. Il crut que sa langue,
tant la sensation
était douce, s'enroulait autour du gland
en l'humectant. Il
s'aperçut avec étonnement que
c'étaient ses
doigts seuls qui le frôlaient avec
une infinie délicatesse
et le faisaient mouiller; elle
tâtonnait avec
précaution comme une aveugle, les yeux toujours fermés.
Frédéric se retourna entre ses jambes. Elle prit
appui
des pieds sur le tableau de bord, et tout recommença comme
l'autre
nuit. Les vagues de jouissance se succédèrent
jusqu'à ce qu'il se répande avec émotion
dans son
ventre. Puis le calme si doux après, alors qu'elle
paraissait
dormir. Elle avait mis le pouce en bouche...